Mise à jour
Mise à jour du 4 avril 2023
Formule inchangée, recettes éternelles et prix…plutôt sereins (une moyenne de 10% d’augmentation sur 18 mois). Les escargots toujours excellents (16€ les 6), ainsi que l’os à moelle, copieux et parfaitement cuit. Le rognon toujours imbattable (24€). Moins enthousiaste sur l’île flottante…
Carte des vins, notamment en Beaujolais, intemporelle. Au global, compter environ 60/70€ par personne pour ce qui ressemble encore à un vrai bistrot avec un service impeccable.
Mise à jour
Mise à jour du 04 février 2022
La carte n’a pas changé – sauf les grenouilles qui en ont malheureusement disparu : la qualité n’étant pas au rendez-vous, le gérant a préféré les retirer une fois pour toutes. On le comprend mais on le regrette. Pour le reste, même qualité – avec cette fois, une béarnaise parfaite pour accompagner le pavé grillé, cuit comme demandé. À noter les gros escargots de Bourgogne, absolument superbes et le choix des vins, toujours modeste mais bien calibré.
Au global, un bouchon lyonnais qui continue à tenir la route. La viande y est moins fascinante qu’Aux Gourmets des Ternes – tout en restant très bonne et le décor y est plus sympathique. Le service en salle est professionnel (et certainement plus avenant qu’à l’accueil). On passe un bon moment pour un prix qui reste dans les normes. De quoi se plaindrait-on ?
Information
Adresse
14 Boulevard Saint Germain, 75005 Paris
Contact
+33 1 43 54 30 23
Horaires
Ouvert mar. – sam. 12:00 – 14:30 et 19:00 – 23:00 Fermé en août
Réception
Réservation
Un lundi, soit sur répondeur (restaurant fermé), rappelé le mardi en matinée par le restaurant pour confirmation
Accueil
Convivial, du directeur de salle aux serveurs en tablier
Restaurant
Type de cuisine – Cadre
Bistrot année 50 créé par René Cinquin puis revendu il y a quelques années par son fils et désormais géré par une équipe aguerrie. Le bistrot parisien dans toute sa splendeur
Carte – Plats et vins
Les grands plats traditionnels de brasserie après le kir à €6,50 : salade mâche-betterave, poireau tiède vinaigrette, rillettes, filets de harengs fumés marinés (€8,50), escargots géants (€15 les six), œufs mayo, céleri rémoulade terrine, os à moelle et bien sûr, l’assiette de cochonailles (€10,5) Choix de poissons (tartare saumon, pavé cabillaud à €24, cuisses de grenouilles fraîches à €49 – sur commande), de viande (tartare charolais à €19, filet de bœuf Bercy à €26), et les traditionnels andouillette, rognon de veau ou bœuf bourguignon (€18-€24). A noter les plats du jour : blanquette de veau le mercredi (considérée comme l’une des meilleures de Paris par les spécialistes), pot au feu le jeudi etc. Sélection de fromages Desserts dans la lignée : riz au lait (€7,50), mousse au chocolat, île flottante aux pralines rosées. Un café ‘gourmand’ qui comble vos envies de dessert. Une carte des vins de base mais qui offre de bons produits à des prix raisonnables – surtout dans l’appellation Beaujolais
Repas
Une assiette de cochonnailles en apéritif – bons produits. Cuisses de grenouilles – il y en avait exceptionnellement ce jour-là sans les avoir commandées : évidemment chères mais c’est le prix pour du frais et quand en plus, elles sont excellentes, cuites en persillade dans les règles de l’art et copieuses, on ne peut qu’être emballé. Filet de bœuf : notre erreur en répondant à la question de la sauce que nous voulions. On pensait que c’était automatiquement ‘Bercy’, soit échalotes et vin, et on a répondu ‘Béarnaise’. Ca n’était pas le bon choix : pâteuse et pas de première jeunesse. Viande par contre goûteuse et parfaitement grillée. Deux cafés ‘gourmands’ (bonne mousse au chocolat, riz au lait un peu trop mouillé). Le tout arrosé d’un Chenas impeccable à €30
Notre avis – Qualité/prix
Quatre éléments incontestables : le décor qui demeure typique, l’accueil et le service comme on les aime, de bons produits bien préparés et bien arrosés (sans parler des cuisses de grenouilles !), et une addition à €142 pour notre repas à deux : on est loin des prix pratiqués par les stars internationales qui préemptent tous nos vieux bistrots parisiens, ou les chefs qui ‘gèrent’ cinq restaurants à la fois ‘en étant derrière les fourneaux’. Chez René, c’est du vrai et du solide. Dont acte.
Lucullus