Information
Adresse
38 rue Pergolèse 75016 Paris
Contact
+33 1 45 00 23 66 contact@lepetitpergolese.com
Horaires
Du lundi au vendredi 12:00–14:30 et 19:30–22:30 (fermé samedi-dimanche)
Réception
Réservation
Invité
Accueil
Rapide, pas le temps, « déposez vos manteaux sur la banquette » – grâce à quoi, on retraverse tout Paris quatre heures plus tard pour récupérer ce qui est tombé des poches mais que le gérant vous a aimablement mis de côté.
Restaurant
Type de cuisine – Cadre
Petite salle bien ficelée, avec un effort de distanciation des tables forcément limité par l’exiguïté de locaux – dont le personnel de service se sort toutefois avec un art remarquable. C’est la combinaison bistrot-arty qui fait le succès de l’endroit : le rouge moderne des banquettes, le ton sombre des tables et les peintures flashy de la pop-art aux murs. Bref, un endroit ‘in’ dans une partie du 16è particulièrement tristounette à deux pas de la Grande Armée.
Carte – Plats et vins
Repris il y a deux ans par une nouvelle équipe, les plats renommés de l’ancien cuisinier Albert Corre n’ont pas disparu et se sont même enrichis de nouvelles spécialités :Terrine de foie gras de canard maison (19 €), Profiteroles d’escargots à la crème de morilles (22 €), Carpaccio d’artichaut, vinaigrette au jus de truffe (19 €), Tartare de bar au caviar de Sologne (25 €) ; Cabillaud rôti sur sa peau, petits légumes au Pistou (27 €), Noix de St-Jacques poêlées, endives braisées, beurre blanc à l’orange (30 €), Châteaubriand poêlé poivre crème (36 €), Côte de veau rôtie, pommes grenailles, jus aux truffes (35 €), Ris de veau poêlé, galette de pommes de terre, crème de morilles (35 €) ; Fromages du moment (15 €) ; Le baba au rhum « Bally »(15 €), Soufflé au Grand-Marnier (17 €)
À noter un menu entrée/plat ou plat/dessert à €33 au déjeuner.
Côté carte des vins, un joli choix, éclectique mais bien fait : peu d’étiquettes par région mais des noms solides et des prix dans la norme. A noter quelques Bourgogne blanc de bonne facture (dont un Château de Chamirey à €74) et rouge (Château de Santenay à €62 ou Givry de chez Drouhin à €45) ; quelques bouteilles offrant un beau rapport qualité-prix (comme ce Pouilly Fumé de chez Gilles Maudry à €42 ou ce Côte-Rôtie La Divine 2017 de chez Colombo à €98). Très belle et judicieuse sélection de vins de Bordeaux (la plupart des ‘grands’ y sont), aux prix ridicules auxquels se vendent ces vins et vraisemblablement destinée à la clientèle Proche-Orientale du secteur (de cette époque où le mécanisme de Ponzi n’était connu que de quelques initiés). A noter quelques ‘seconds vins’ de Bordeaux à destination des populations indigènes.
Repas
Tourte de gibier façon ‘Oreiller de la Belle Aurore’ – sans les 15 types de viande ou de gibier censés la composer en sus du foie gras et des truffes ; plutôt, une sorte de pâté en croute dressé en pyramide façon Kouglof, assez savoureuse bien qu’un peu sèche. Côte de veau rôtie, jus aux truffes : pas mal même si elle n’atteint pas la qualité de celle servie au restaurant Dassai ou aux Disciples. Baba conclusif (plus ou moins concluant). Mâcon blanc légèrement oxydé en entrée et Côte du Rhône rouge, perdu de vue depuis le déjeuner car parti sans laisser d’adresse (mais qui ne fera pas l’objet d’un avis de recherche).
Notre avis – Qualité/prix
€80 pour ce déjeuner précédé d’une coupe de champagne Charles Heidsieck. Rien à redire sauf la question de savoir si l’adresse mérite de traverser tout Paris quand on n’habite pas l’arrondissement. Si l’on se trouve au contraire dans les environs, on ne peut qu’avoir plaisir à s’y arrêter pour un repas honorable à des prix finalement honnêtes, surtout dans le secteur.