Mise à jour
Mise à jour de novembre 2023
On ne s’en lasse toujours pas… En entrée, 6 gros escargots de Bourgogne ni trop mous ni trop cuits et des os à moelle gratinés de compétition ; toujours ce même morceau de bravoure, ce Chateaubriand épais, tendre, fondant et cuit comme demandé, accompagné d’excellentes frites maison et d’une sauce servie à part qui achève d’emballer l’ensemble ; mais aussi une copieuse côte de veau aux morilles, légèrement rosée et fondante à souhait.
Carte des vins toujours pointue mais avec de belles trouvailles rapport qualité prix, comme ces Côtes d’Auxerre de chez Goizot à un prix qui permet de maintenir l’addition à environ 75€ par personne et qui ne dépasse pas €100 si vous vous livrez en plus à quelques petites folies. Vous en connaissez beaucoup des adresses comme cela dans Paris ?
Mise à jour
Mise à jour du 02 février 2023
On ne s’en lasse décidément pas…. En entrée, une poêlée de champignons (girolles, pied de mouton, etc.) ; 6 gros escargots de Bourgogne ni trop mous ni trop cuits ; et le morceau de bravoure, ce Chateaubriand épais, tendre, fondant et cuit comme demandé, accompagné d’excellentes frites maison et d’une sauce servie à part qui achève d’emballer l’ensemble.
Carte des vins pointue avec de belles trouvailles, dont ce Pommard de chez Nicolas Rossignol, à 95€ certes mais ce qui représente un coefficient de 2,5 par rapport au prix particulier. On demeure entre 70€ et 120€ par personne, en fonction évidemment des vins choisis (de très bons choix dans une gamme de prix aux alentours de 40€).
Mise à jour
Mise à jour du 02 décembre 2022
Que dire de plus… ? C’est toujours aussi bon et raisonnablement tarifé : dernier déjeuner, escargots de bourgogne bien repus et cuits dans les règles de l’art, saumon gravelax et betteraves, goûteux, poulet chasseur bien rôti sous la sauce champignons parfumée et cœur de filet aux morilles cuit à la perfection, accompagnée d’une sauce à la crème qui vous chavire le cœur. Toujours une très belle carte des vins, un service professionnel et un décor en voie d’extinction. Toutes les raisons de retourner dans ce local où l’on se nourrit si bien pour environ 80€ par personne, vin compris.
Mise à jour
Mise à jour du 27 mars 2022
Notre dernière visite remontant à trois mois à peine, aucune raison impérieuse n’imposait une mise à jour aussi rapide – sauf à l’envisager sous forme de piqure de rappel pour s’assurer que ce que l’on avait découvert la première fois et l’enthousiasme qui en avait résulté ne venaient pas d’un simple moment d’humeur passionné. Bref, que nous n’avions pas rêvé.
Et bien, nous sommes en mesure de confirmer que le décor n’a pas changé, la carte non plus, la gentillesse de l’accueil et l’efficacité du service encore moins. Quant à la qualité de la cuisine ou la carte des vins, calme plat : c’est toujours aussi bien ! Alors pourquoi changeraient-ils, et pourquoi irions nous ailleurs alors que l’os à moelle est toujours aussi délicieux (et copieux), le Chateaubriand de bonne facture (les frites délicieuses) et la sauce crémeuse aux morilles régressive.. Et s’il n’y a plus de Bourgogne Charlopin, hé bien va pour un Mercurey blanc 2019 de chez Raquillet (€59) ou un verre de Volnay 2016 de chez Glantenay (€15), absolument superbe. Et toujours environ €80 par personne. Il va falloir revérifier tout cela au plus vite !
Information
Adresse
3 Rue Bachaumont, 75002 Paris
Contact
+331 42 33 48 24 auxcrusdebourgogne.com
Horaires
Ouvert tous les jours de 12h30 à 15h30 et de 19h30 à 22h30
Réception
Réservation
Deux services, donc difficile d’éviter l’insupportable « à 20h ou à 21h30 ? ». Cela étant, après avoir réservé ‘le’ 20h en assurant qu’on ferait le maximum pour être à l’heure, réponse rassurante au téléphone : « Ne vous inquiétez pas, on vous accueillera quand même, même si vous avez un peu de retard ». Ça n’est pas grand choses mais ça fait plaisir.
Accueil
Aimable et souriant – comme si on était des habitués alors qu’il s’agissait d’une première visite. Avons immédiatement été ‘pris en main’.
Restaurant
Type de cuisine – Cadre
Il s’agit bien d’un bistrot et non d’un restaurant proprement dit, mais d’un bistrot comme il n’en n’existe quasiment plus à Paris et dégageant un charme réel : très beau bar, miroirs, nappes blanches, velours rouge, boiseries patinées, cuivres ou laitons astiqués : la salle du rez-de-chaussée dégage une formidable impression où se mêlent nostalgie, souvenirs gastronomiques, monde d’avant… Tables en terrasse. À la carte, une cuisine traditionnelle Bourguignonne autour de grands classiques.
Carte – Plats et vins
Parmi les entrées, Pâté en croute du chef (€12), Œufs en meurette (€12), Salades (€9), Escargots (€12-19), Foie Gras chutney (€15), différentes entrées à la truffe blanche de Bourgogne (€17-20) ; Cuisses de grenouilles selon arrivage, Poisson du jour ; Parmi les viandes, Onglet à l’échalotte (€22), Chateaubriand sauce béarnaise (€33), Ris de veau aux champignons (€43), Poule au vin jaune et morilles (€32), Coq au vin et tagliatelles (€29) ; Desserts habituels, du Baba au rhum (€13) à différents granités en passant par les mousses et autres profiteroles.
Carte des vins étoffée pour un bistrot qui confirme ses ambitions en la matière, avec bien sûr de très belles étiquettes bourguignonnes mais aussi des noms moins connus et souvent, encore moins disponibles (Georges Glantenay, Louis Michel, Charlopin et bien d’autres) auxquels s’ajoutent quelques valeurs sûres d’autres régions (dont les Côtes du Rhône, avec notamment le domaine Villard). Tout cela à des niveaux confirmant la capacité du gérant à proposer d’excellents rapports qualité-prix – notamment en Bourgogne où la meilleure chose à faire consiste à ne rien faire, et à se laisser guider. À noter un choix de vins au verre inhabituellement large et à des prix (€11-€15) qui font plaisir.
Repas
Os à moelle gros sel (€11), un os à moelle d’environ vingt centimètres tranché en deux dans la longueur, accompagné de pain grillé très légèrement aillé : ça n’est pas de la grande cuisine mais c’est quand même très bon ; terrine du chef (canard, porc fermier et gelée au porto) aussi parfumée que dégarnie de toute graisse inutile ; Chateaubriand, exactement cuit comme demandé, et qui de sa hauteur offrait une viande à la fois ferme à l’extérieur et fondante à l’intérieur, accompagné de frites maison parfaites ; Poulet au vin jaune et morilles : retour à la frontière de l’Ain avec un morceau de poulet (cuisse ou aile proposée) fondant dans une sauce beurre, vin jaune, morille doublement exceptionnelle : la discrétion du vin jaune épaulé par le parfum des morilles, et la satisfaction de se retrouver le lendemain matin en grande forme malgré la consommation sûrement inhabituelle de beurre la veille au soir. Il ne nous avait pas été donné de déguster un tel velouté de sauce depuis longtemps. Repas accompagné d’un ‘Bourgogne’ blanc de chez Charlopin, à la fois floral et beurré, discret au nez mais révélant une longueur en bouche à laquelle on ne s’attendait pas. Verres de Volnay 2017 (Glantenay) que l’on ne trouve évidemment jamais sous cette forme et à ce prix. Granité vodka en dessert et pour l’un et pour l’autre, Framboise sauvage lorraine de chez Miclo, une distillerie lorraine célèbre pour son ‘cœur de chauffe’ qu’il n’est plus nécessaire de présenter.
Notre avis – Qualité/prix
Selon les vins, compter environ €75 par personne pour un dîner délicieux dans un cadre qui ne laisse pas indifférent les amoureux du vieux Paris. Le service était impeccable : gentillesse, efficacité. L’équipe est manifestement rodée et si l’enseigne appartient à cette grande famille qui officie également à l’Auberge Bressane (dont on a déjà écrit tout le bien que l’on en pense), nous avons trouvé aux Crus quelque chose en plus pour une cuisine de qualité au moins égale : un accueil et une atmosphère chaleureuse que résume la remarque finale de mon invité « Je n’avais pas passé un aussi bon moment dans un restaurant depuis longtemps » – et qui se passe de tout autre commentaire.