Mise à jour
Mise à jour d’octobre 2023
La carte demeure sobre mais bien équilibrée. Parmi les entrées, 12 escargots de Bourgogne (28€) ; Tartare de thon, sésame et coriandre (22€) ; Poêlée de girolles (20€). Plats : Sole meunière (54€) ; Filet de Saint-Pierre et rizotto au citron (46€) ; Blanquette de veau à l’ancienne (32€) ; Pigeon aux figues et à la polenta (46€) ; Ris de veau rôti aux noisettes (44€). Desserts : Quetsches, crumble aux amandes (12€), Tarte Tatin (10€).
Carte des vins sobre elle aussi, avec quelques appellations par régions mais de beaux domaines (Courbis, avec un St Joseph à 56€ en blanc et 70€ en rouge, et Villard avec un Condrieu à 89€) dans le Rhône ; Pouilly Fumé du château de Tracy (60€) ; quelques Bourgognes (Hautes Côtes de Beaune de chez Roux à 50€) ; des Bordeaux moyens entre 50 et 90€ et une carte additionnelle de ‘grands flacons’ aux prix en conséquence.
Ce dîner : absent dans un premier temps puis relativement obséquieux par la suite, le service sert une Poêlée de girolles, honnête, et un Tartare de Thon, correct. Croustillant de Pieds de cochon, crème raifort et pickles de légumes : pas vraiment le plat auquel on s’attend ; ça n’était pas mauvais mais le croustillant était à cheval entre la ‘brick’ tunisienne et le nem ; quant à l’intérieur, plus de légumes que de pieds de porc. Blanquette de veau : sauce crémeuse, rien à redire. Ris de veau rôti aux noisettes : quelques noisettes sur le dessus du ris de veau mais surtout, une cuisson insuffisante (viande rosée par endroits). En dessert, une ‘salade de fruits frais’ : en clair, des cubes de pommes.
Saint Joseph de chez Courbis, bonne bouteille à un prix qui n’est pas donné (mais le vigneron lui-même est cher)
Soit, pour un peu plus de 250€ à quatre avec quatre entrées, trois plats, un dessert, une bouteille et un verre de vin, ça n’est ni cher ni bon marché. Mais est-ce véritablement bon ? Pas vraiment. La cuisine serait préparée par le chef Vincent Neveu. Nous ne l’avons pas vu mais on nous a présenté un ‘chef’ moldave, au demeurant sympathique. Pourquoi pas ?
Faut-il toutefois venir de l’autre bout de Paris Au Petit Tonneau, un genre d’adresse certes utile pour les riverains (qui n’en manquent d’ailleurs pas dans le périmètre !) ? Pour ce dernier dîner, nous ne le pensons pas.
Information
Adresse
20, rue Surcouf 75007 Paris
Contact
+33 1 47 05 09 01 aupetittonneau@gmail.com
Horaires
Ouvert tous les jours sauf le lundi soir de 12h à 14h30 et de 19h à 22h15
Réception
Réservation
Professionnel
Accueil
Courtois et cherchant à satisfaire le client quant au choix de la table
Restaurant
Type de cuisine – Cadre
Authentique bistrot parisien au cœur du 7è arrondissement, tables nappées, assiettes immaculées, l’établissement sent bon la France d’autrefois. On ne se bouscule pas, les tables sont bien espacées et le décor contribue à vous rappeler l’objet de la visite : se retrouver entre amis autour de plats bien rodés.
Carte – Plats et vins
Un menu à €32 proposant un choix qui change chaque semaine : Salade pommes de terre et effiloché de canard confit ; Saumon grillé ou Faux filet grillé, légumes pot au feu ; Crème caramel, Tarte Tatin. Menu du soir à €42. A la carte, des plats emblématiques de la cuisine de bistrot : Pâté en croute, Cappuccino de céleri et châtaignes (€18), Foie gras (€17), 12 Escargots de Bourgogne (€18) ; Blanquette de veau trois (€28), Chateaubriand (€35), Filet de canette rôti au miel (€26) et…garniture (€) ; Crème caramel (€9), Amandine aux quetsches (€10), Tarte Tatin (€10).
Carte des vins relativement modeste (€40 à €90) dont les excellents Château de Tracy en Pouilly Fumé (€55) et Saint Joseph du Domaine Courbis (€52), et quelques vins d’exception à des tarifs plutôt contenus (Château Latour 1999 à €650 ou Echezeaux grand cru 2014 de chez Etienne Julien à €285).
Repas
Après une coupe de champagne Duval-Leroy, une Terrine de jarrets et pieds de cochon, plutôt savoureuse ; Noix de coquilles Saint-Jacques avec fondue de poireaux, dans les règles de l’art ; un Lièvre à la royale, bon mais pour lequel on ne traversera pas Paris, le tout accompagné d’un Hautes Côtes-de-Beaune 2019 du Domaine Roux (un excellent producteur) et un Savigny-les-Beaune ‘Les Picotins’ 2017 du Domaine Georges Roy. Tarte Tatin pour conclure et son calvados du pays d’Auge 20 ans du Château du Breuil, l’ensemble délicieux.
Notre avis – Qualité/prix
€80 pour ce bon déjeuner dans un quartier où les prix sont généralement plus à la hausse. En résumé, une maison solide et sans surprise.
Taillevent