Kitchen Ter(re)
Information
Adresse
26 boulevard Saint Germain 75005 Paris
Contact
01 42 39 47 48 et contact@kitchenterre.fr
Horaires
Ouvert tous les jours sauf dimanche et lundi de 12h14 à 14h et de 19h à 22h
Réception
Réservation
Invité
Accueil
Sympathique et professionnel
Restaurant
Type de cuisine – Cadre
Dans un décor clair et moderne, un temple dédié à la préparation de pâtes alimentaires mais pas n’importe lesquelles : des pâtes atypiques produites avec des blés exceptionnels et accompagnés de ‘bouillons épatants’, dixit le site. Cette 3ème adresse du chef William Ledeuil a ouvert en 2017 En cuisine, le chef Julien Jéquier manie ses créations marquées par l’Italie et l’Asie autour de bouillons recherchés.
Carte – Plats et vins
Poisson mariné (mangue, pickles de grenade, condiment chimichurri – yuzukosho, gingembre confit) ; Crevettes mi-cuites marinées (mini carottes fanes, condiment cornichons – yuzukosho, aïoli, bouillon thaï de crevettes) ; Anguille fumée, avec radis multicolores, champignons d’automne, bouillon thaï de légumes, condiment raifort – miso. Dentelles (blé dur) accompagnant des ailerons de volaille laqués, papaye marinée, oignons confits, condiment gochujang et bouillon thaï de volaille : Raviolis grillés de porc avec pak choï, navets, condiment cacahuète – gochujang et bouillon thaï de porc ; Blésotto (engrain) avec trompettes de la mort, pleurotes, courge butternut, pesto basilic – roquette et bouillon thaï de gingembre. Desserts Pomme Tatin, Gianduja. Au déjeuner (hors week-end), menus à 32€/37€. Le soir, compter 18€ pour les entrées et 27€ pour les plats. Carte de vin sobre mais équilibrée et abordable.
Repas
Poisson mariné ‘qui l’eût cru’ : une préparation à base de Mulet noir dont il est impossible de citer tous les ingrédients de la marinade sauf à souligner qu’au-delà de l’aspect sucré-salé, la combinaison en dégageait de subtils arômes marins marqués par l’absence de gras en bouche. Etonnant et enchanteur. Pour accompagner ce plat, un Vouvray 2022 du Domaine Pinon, joli chenin vif et ciselé ne jouant pas trop sur le fruit. Pour suivre, Poularde sauce blanche aux épices et herbes variées, belle matière et cuisson juste, accompagnée de ‘casarecce’, sorte de pâtes faites à la maison (les français n’ont toujours pas compris que les pâtes alimentaires ne servent pas de garniture mais se dégustent en tant que telles, accompagnées bien sûr d’un ‘succo’ le plus aromatique possible). Mais on est en France, alors on a mis les casarecce à part et on a ainsi évité le pain. Pour accompagner, un très bel Arbois rouge ‘Ploussard’ (ou Poulsard car l’un ou l’autre se dit ou se disent), aromatique sur fruits rouges mais des tanins légers. Pour conclure, une Gianduja ‘régressive’, comme disent les critiques ; en clair, délicieusement pralinée
Notre avis – Qualité/prix
Pour ce superbe déjeuner, 70€ vin et émotions compris. Cela mérite au moins une fois plus qu’un détour.